Des fondations solides pour une construction solide.

La semelle de fondation en béton est un élément crucial de la construction. Bien réalisée, elle empêchera les murs de se lézarder. Un séchage long est donc indispensable (3 semaines min.).

Les différentes étapes.

Eric Vohy, ingénieur et fondateur de TetraSolu, a préalablement réalisé une étude des plans du bâtiment et de la nature du sol (stabilité, portance, réseaux divers, structures avoisinantes, circulation, végétation, etc.).

Sur base de cette analyse, il a déterminé le type et le gabarit des fondations à mettre en place. En l'occurence, il s'agit ici de fondations directes, sans armature. Leur facilité de mise en oeuvre et leur solidité offrent un rapport qualité/prix particulièrement compétitif.

La largeur prévue est de 40 cm et la profondeur de 80 cm, ce qui en Belgique est la norme standard pour mettre les fondations hors gel.

Une marche à suivre rigoureuse.

La première opération a consisté à débrousailler, à dégazonner la zone de chantier et à évacuer les résidus. Ces déchets végétaux ne doivent absolument pas être par la suite réutilisés pour des opérations de remblai.

Vient alors la phase de décapage : retrait d'une couche superficielle de bonne terre et stockage de celle-ci sur le chantier. À la fin des travaux, cette terre végétale sera utile à l'aménagement des abords du bâtiment.

Maintenant, Eric Vohy peut faire procéder à l'implantation. Il s'agit de la délimitation précise de la zone de terrassement par la pose de piquets. Cette opération conduit au creusement des fouilles, à savoir une tranchée de 40 x 80 cm.

Le béton (300 kg/m3) peut dès lors être coulé dans les meilleures conditions.

Notre situation de base et son projet.

Certains adeptes du do-it-yourself qui désirent isoler leur toiture en pente ne sont pas toujours familiarisés à 100% avec les concepts de sous-toit et de pare-vapeur. Il en résulte des erreurs de placement qui entraîneraient, à leur tour, des problèmes d’humidité. Nous essayons de tordre le cou à certains malentendus afin de vous venir en aide.

 

Un sous-toit et un pare-vapeur garantissent l’un comme l’autre que de l’humidité ne puisse pénétrer dans votre isolation. C’est important, car une isolation humide perd en valeur d’isolation. Le sous-toit et le pare-vapeur fonctionnent de façon différente. C’est pourquoi ils ont des propriétés spécifiques dont vous devrez tenir compte, tout comme vous devrez les installer en bonne place.

Le sous-toit.

Le sous-toit est placé littéralement sous vos linteaux. Les spécialistes nomment cela le ‘côté froid’ parce qu’il ne fait pas partie du volume chauffé. Il assure, au même titre que la couverture du toit, que l’isolant est protégé de manière optimale contre les influences atmosphériques. Il est donc important que le sous-toit soit étanche à la pluie, à l’humidité et soit résistant au gel.

[ Photo: Koramic ] Le sous-toit protège votre isolation des infiltrations d’eau. Il est étanche à la pluie, mais perméable à la vapeur. Sinon, l’humidité de l’intérieur ne pourra pas s’évaporer vers l’extérieur.

Le pare-vapeur empêche, lui aussi, à l’humidité de pénétrer votre isolation. Cependant, il ne protège pas de l’eau qui viendrait de l’extérieur, mais l’humidité qui vient de l’intérieur. De l’humidité ? De l’intérieur ? Nous parlons ici de la vapeur d’eau liée à l’utilisation normale d’un espace de vie : la respiration, la douche, le nettoyage, le linge suspendu pour sécher…

Le pare-vapeur doit alors être étanche à la vapeur, comme un frein à l’humidité avant que celle-ci n’atteigne votre isolation. Par opposition, le sous-toit doit être perméable à la vapeur. Ainsi, l’humidité qui serait parvenue malgré tout à pénétrer votre isolation pourrait continuer à s’échapper par le toit.

 Notre situation de base et le projet - démarrage ce 10 avril 2012

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